top of page

En parcourant les articles qui traite de ma religion Wiccane, je suis tombé sur le post de cette jeune adulte qui est devenu wicccan.

Sa description et la vision qu'elle a de notre religion est vraiment criant de vérité. C'est ce que je pense et c'est aussi le chemin que je suis... A lire.

Je suis une sorcière wiccane — Témoignage

Par Mademoizelle-Alison | 16 mai 2014 | 169 Commentaires Mis à jour le 06 mars 2019

Je m’appelle Alison, j’ai 19 ans et je suis wiccane depuis un peu plus d’un an.

Je n’ai entendu parler de cette religion que très tard, mais elle m’a immédiatement touchée.

Pourquoi devenir une sorcière wiccane ?

Je suis née dans une famille catholique, et après ma profession de foi, il m’a été demandé de faire ma confirmation. J’ai refusé car je pensais que je ne m’y connaissais pas assez ; je ne voulais pas être un mouton. C’est là que ma quête de religion a commencé…

Je savais que j’avais la foi, il me suffisait donc juste de rentrer dans une case, mais laquelle ?

Étant de base chrétienne, j’ai d’abord lu la Bible. Quelques points m’ont dérangée, mais globalement ça allait. Je me pensais donc chrétienne, mais refusant de croire en l’autorité du Pape, je ne pouvais pas être catholique.

Ne croyant pas à l’existence des saints, je ne pouvais pas non plus être orthodoxe — je me suis donc crue protestante pendant pas mal de temps.

Puis j’ai relu la Bible, et en réalité, je n’arrivais pas à croire en l’existence de prophètes, ni en un Dieu capable de tuer des populations entières.

Je voulais un Dieu neutre, je voulais croire que nous n’étions pas là sans but, mais pas non plus que notre destin était écrit. Bref, j’ai inventé ma religion !

Je suis donc remontée dans le temps, en passant par la religion bouddhiste et beaucoup d’autres, pour arriver à une religion aux racines ancestrales : la religion wiccane.

Elle m’a séduite par sa simplicité, sa personnalisation et sa beauté.

Comment j’en ai entendu parler

J’ai appris l’existence de la wicca grâce à la série Charmed… Oui je sais, ça surprend !

En fait, la série est basée sur cette religion : le livre des ombres est bien notre « Bible ».

À chaque rituel on écrit dans un livre qu’on appelle livre des ombres. Et le symbole des sœurs Halliwell est une rune de protection qu’on utilise pour certains rituels.

La série Buffy contre les vampires en parle aussi, puisque Willow devient une sorcière adepte de Gaïa — l’un des nombreux noms de notre déesse.

Un peu d’histoire

A l’heure actuelle, un certain nombre d’historiens s’accorderaient à dire que la wicca est la religion la plus ancienne, de par ses racines. Elle vient notamment de la Scandinavie.

Mais c’est Gerald B. Gardner qui l’a vraiment élaborée au milieu du vingtième siècle.

Les wiccans sont aussi appelés sorciers wiccans, car à une certaine époque (loin, très loin de Dr House) les sorciers, les druides et autres guérisseurs se servaient des plantes, des pierres et des incantations magiques afin de soigner les malades. Petit à petit, la magie blanche entra en ligne de compte…

Cependant tous les wiccans n’étaient et ne sont pas des sorciers pratiquant la magie !

Naturellement, quand les religions monothéistes arrivèrent, notamment le catholicisme, magie blanche, magie noire, sorciers et wiccans furent tous mis dans un même sac, et considérés comme des incantatrices (parce que nous les filles étions plus nombreuses que les hommes) du Diable, ce qui nous poursuit encore aujourd’hui.

Nous n’avons rien à voir avec cette personne.

La wicca prône le culte de la nature, et donc des animaux, des autres êtres humains… On célèbre nos Dieux, qui sont la lune et le soleil, et tout ce qui en découle, notamment la Terre. On célèbre également nos réussites et celles de nos proches.

En fait, la wicca prône la tolérance absolue.

En quoi ça consiste exactement, la wicca ?

Il s’agit d’une religion à créer soi-même. Il y a un fil conducteur mais tu l’interprètes comme tu veux : tu écris ta propre Bible avec tes propres mots. C’est ça qui est génial !

Le fil conducteur, c’est qu’on a une déesse et un dieu. Ce sont la lune, qui ne peut pas mourir (au dernières nouvelles, si la Terre n’a plus de lune, bah on est mal barrés), et le soleil, qui vit et meurt selon les saisons.

La mort du Dieu correspond aux équinoxes et aux solstices, les « principaux » sabbats . On en compte quatre :

  • Yule, le solstice d’hiver – vers le 21/12 (d’où Noël le 25 décembre, alors que les historiens estiment que Jésus est né en octobre).

  • Litha, le solstice d’été – vers le 21/06.

  • Ostara, l’équinoxe de printemps – vers le 21/03.

  • Mabon, l’équinoxe d’automne – vers le 21/09.

Il existe d’autres sabbats « mineurs ».

Ensuite, selon nos besoins et nos envies, on peut faire des sortes de prières qu’on appelle esbats ; ils correspondent aux phases de la lune.

Chaque lune a un ou des rituels qui lui sont propres.

Les rituels des sorcières

Qu’il s’agisse d’esbats ou de sabbats, on appelle toujours ça des rituels.

Pour moi, chaque rituel se fait sur un autel (qui peut être n’importe où, il n’y a pas de contraintes), et comporte des bougies, de l’encens, des runes, des pierres et des plantes.

Quand on parle de runes, ce sont des symboles : ils évoquent l’utilité de la cloche, la baguette, l’eau, le sel, le couteau… et tous les articles de magie.

On choisit les runes qui correspondent au rituel exercé, mais plus pour la représentation que pour l’utilisation : il faut avoir un symbole de la Déesse et un du Dieu. C’est la dualité du féminin et du masculin qui rend les dieux neutres !

L’inconvénient, c’est que tout cela coûte un peu cher au total, car chaque rituel a sa propre bougie, sa pierre, sa plante et son encens.

Et si on est un peu fou (comme moi), on peut adapter ses rituels selon les jours, puisque chaque jour correspond à une planète. Il faut alors penser à s’habiller dans une couleur qui correspond aux couleurs des bougies (quand on n’a pas investi dans les tenues officielles de cérémonie), et il faut une carte de tarot, ce qui ne revient pas trop cher.

Pour les adeptes de magie

Bon, autant vous le dire, la magie, qu’elle soit blanche ou noire, je n’y crois pas. Mais beaucoup de wiccans, si, alors je vais vous expliquer brièvement en quoi ça consiste.

La magie, ou charme, consiste à faire appel aux Dieux pour influer de façon non naturelle sur notre vie ou sur celle de quelqu’un. Il y a des charmes d’amour, de malédiction…

Ça se présente sous la forme d’un rituel, sauf qu’on utilise des ingrédients afin de créer une potion que l’on consommera ou que l’on fera consommer.

Attention aux sectes !

Comme partout, il y a des fanatiques, et comme dans chaque religion, il existe des rassemblements.

Dans la wicca on les appelle covents. Ils sont très anciens, et il y a un prêtre qui gère le groupe. Il en existe très peu dans le monde, certains permettent juste de faire les célébrations en commun afin d’améliorer l’énergie mystique (c’est très important pour les sorciers wiccans adeptes de la magie).

Malheureusement, certains covents utilisent la magie noire ; d’autres sont très sectaires et imposent des actions (trop) particulières qui n’ont rien à voir avec la wicca ou en sont une interprétation franchement biscornue.

Il y a ainsi des dérives satanistes, ou encore des dérives aux pratiques sexuelles douteuses.

La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires a notamment évoqué dans son rapport de 2003 les dérives potentielles concernant « la mouvance satanique » dérivée de la wicca :

« La disparition des organisations lucifériennes Wicca Internationale et Wicca occidentale, au milieu des années 90 a fait la place à des groupes informels, difficilement décelables. La violence de ces groupes, souvent proches des milieux skin-heads néo-nazis, se matérialise par des profanations d’églises et de tombes. »

Renseignez-vous donc bien avant de rejoindre un groupe de culte !


Description

Le syndrome du côlon irritable (SCI) est un trouble fréquent de l'intestin causant des douleurs abdominales, accompagnées de constipation, diarrhée, ou une alternance des deux. On a eu recours par le passé à plusieurs termes pour décrire le SCI : côlon irritable, colite chronique, colopathie fonctionnelle chronique, colite spasmodique ou trouble fonctionnel de l'intestin. On le confond parfois avec la colite, une affection beaucoup plus sérieuse qui cause des lésions au côlon. Le SCI n'endommage pas l'intestin.

Le SCI touche environ 20 % de la population et vient au deuxième rang, après le rhume banal, pour les jours d'absence au travail ou à l'école. Les symptômes du côlon irritable peuvent disparaître pendant quelque temps pour réapparaître plus tard.

Contrairement à la colite ulcéreuse ou à la maladie de Crohn, le SCI ne comporte aucun risque supplémentaire de cancer du côlon. Toutefois, si les symptômes du SCI se présentent après l'âge de 50 ans, il vaut mieux procéder à un examen médical de la partie inférieure de l'intestin pour s'assurer qu'il ne s'agit ni de polypes ni d'un cancer du côlon.

Causes

La cause du SCI n'est pas connue. On pense généralement que les anomalies de la fonction intestinale sont dues à des facteurs liés à une hypo- ou une hyper- réactivité du gros intestin et de l'intestin grêle. Certaines situations peuvent déclencher des douleurs et de la gêne chez les personnes atteintes du SCI. Citons parmi elles :

  • le stress émotionnel;

  • le fait de manger;

  • les flatulences (excès de gaz);

  • les hormones féminines (chez les femmes atteintes du SCI, les symptômes s'aggravent souvent pendant les menstruations);

  • l'utilisation de certains médicaments et de certains aliments (par ex. l'alcool, le chocolat, le café, les produits laitiers, le fructose, les glucides);

  • après un épisode de gastroentérite;

  • une prolifération excessive de bactéries dans l'intestin grêle.

Symptômes et Complications

Parmi les symptômes du SCI, on retrouve :

  • des douleurs et crampes abdominales, qui peuvent être intermittentes ou prendre la forme d'une douleur sourde continue;

  • une constipation ou de la diarrhée, ou une alternance des deux;

  • le besoin urgent d'aller à la selle;

  • des flatulences (excès de gaz);

  • une sensation de ballonnement;

  • des changements dans les habitudes de défécation;

  • la présence de mucus dans les selles.

La présence de sang dans les selles n'est jamais un symptôme du SCI. Les personnes qui ont du sang dans les selles, des douleurs constantes ou de la fièvre doivent voir un médecin. Pour d'autres causes possibles de ces symptômes, référez-vous à nos fiches de renseignements sur la maladie de Crohn, la colite ulcéreuse et les hémorroïdes.

Diagnostic

Le médecin s'informera de vos antécédents médicaux et procédera à un examen physique, notant les signaux d'alarme tels que fièvre, saignements ou perte de poids importante, qui pourraient être causés par quelque chose de plus sérieux.

Pour examiner l'intérieur du côlon, on peut procéder à une endoscopie de la partie basse du côlon - avec un tube muni d'une caméra - en particulier chez les patients plus âgés. Quelquefois le médecin demande une échographie abdominale ou une radiographie de l'intestin.

Traitement et Prévention

Les personnes atteintes du SCI sont habituellement capables de gérer leurs symptômes en effectuant des ajustements à leur mode de vie. Un régime alimentaire sain peut atténuer les symptômes. Certaines personnes trouvent que le régime alimentaire suivant recommandé par le Guide alimentaire canadien est utile. La consommation de fibres alimentaires, que l'on trouve dans les pains et les céréales de grains entiers, les fèves, les fruits et les légumes, empêche les selles de trop se dessécher et favorise un transit régulier dans le côlon. Au début, l'adoption d'un régime à haute teneur en fibres peut causer des ballonnements et des gaz, mais cela disparaît au bout de quelques semaines; il est également possible d'atténuer ces malaises en changeant graduellement la quantité de fibres dans le régime alimentaire. Il faut également boire beaucoup, en particulier de l'eau, pour prévenir ou réduire la constipation. D'autres personnes trouvent que le fait d'éviter certains aliments peut atténuer leurs symptômes. Pour diminuer les crampes et la diarrhée, il est recommandé d'opter pour de petits repas plus fréquents.

Comme le stress peut provoquer l'apparition des symptômes du SCI, il est important de savoir le gérer au mieux. On recommande souvent de pratiquer des exercices physiques en même temps que des exercices de relaxation (la méditation, par exemple). Votre médecin pourrait aussi vous suggérer de parler avec un conseiller pour apprendre à mieux composer avec le SCI. Si l'anxiété exacerbe vos symptômes, demandez à votre médecin comment mieux faire face à votre affection.

Le traitement médicamenteux du SCI ne vise que les symptômes. Des médicaments sont disponibles pour ralentir le transit des aliments dans le tube digestif, et pour contrôler la diarrhée. Les laxatifs sont parfois utiles dans les cas de constipation tenace, mais il est préférable de ne pas s'en rendre dépendant pour obtenir des selles régulières. Les médicaments antidiarrhéiques (par ex. le lopéramide) peuvent aider les personnes dont l'un des symptômes principaux est la diarrhée. Plusieurs autres médicaments sont disponibles et votre médecin peut en discuter avec vous.

Les probiotiques sont des bactéries qui vivent normalement dans les intestins et que l'on retrouve dans certains aliments; on les considère donc comme de « bonnes » bactéries. Certaines études suggèrent que le SCI pourrait être causé par un déséquilibre des bonnes bactéries présentes dans les intestins. Les probiotiques peuvent aider à atténuer les symptômes ressentis par les personnes atteintes du SCI en rétablissant cet équilibre. D'autres recherches sur l'utilisation des probiotiques pour le traitement des personnes atteintes du SCI doivent toutefois être menées.

*Tous les médicaments ont à la fois une dénomination commune (un nom générique) et un nom de marque ou marque. La marque est l'appellation qu'un fabricant choisit pour son produit (par ex. Tylenol®). Le nom générique est le nom du médicament en médecine (par ex. l'acétaminophène). Un médicament peut porter plusieurs noms de marque, mais il ne possède qu'un seul nom générique. Cet article répertorie les médicaments par leur nom générique. Pour obtenir des renseignements sur un médicament donné, consultez notre base de données sur les médicaments. Pour de plus amples renseignements sur les noms de marque, consultez votre médecin ou un pharmacien.

Tous les contenus sont la propriété de MediResource Inc. 1996 – 2019. Conditions d’utilisation. Les contenus présents ne sont destinés qu’à des fins d’information. Demandez toujours l’avis de votre médecin ou d’un autre professionnel de la santé qualifié sur des questions relatives à une affection médicale. Source : santecheznous.com/condition/getcondition/Syndrome-du-colon-irritable

© 2023 par Jean Tessier Photographe. Créé avec Wix.com
 

  • Twitter Clean
  • Flickr Clean
bottom of page