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Description

Le syndrome du côlon irritable (SCI) est un trouble fréquent de l'intestin causant des douleurs abdominales, accompagnées de constipation, diarrhée, ou une alternance des deux. On a eu recours par le passé à plusieurs termes pour décrire le SCI : côlon irritable, colite chronique, colopathie fonctionnelle chronique, colite spasmodique ou trouble fonctionnel de l'intestin. On le confond parfois avec la colite, une affection beaucoup plus sérieuse qui cause des lésions au côlon. Le SCI n'endommage pas l'intestin.

Le SCI touche environ 20 % de la population et vient au deuxième rang, après le rhume banal, pour les jours d'absence au travail ou à l'école. Les symptômes du côlon irritable peuvent disparaître pendant quelque temps pour réapparaître plus tard.

Contrairement à la colite ulcéreuse ou à la maladie de Crohn, le SCI ne comporte aucun risque supplémentaire de cancer du côlon. Toutefois, si les symptômes du SCI se présentent après l'âge de 50 ans, il vaut mieux procéder à un examen médical de la partie inférieure de l'intestin pour s'assurer qu'il ne s'agit ni de polypes ni d'un cancer du côlon.

Causes

La cause du SCI n'est pas connue. On pense généralement que les anomalies de la fonction intestinale sont dues à des facteurs liés à une hypo- ou une hyper- réactivité du gros intestin et de l'intestin grêle. Certaines situations peuvent déclencher des douleurs et de la gêne chez les personnes atteintes du SCI. Citons parmi elles :

  • le stress émotionnel;

  • le fait de manger;

  • les flatulences (excès de gaz);

  • les hormones féminines (chez les femmes atteintes du SCI, les symptômes s'aggravent souvent pendant les menstruations);

  • l'utilisation de certains médicaments et de certains aliments (par ex. l'alcool, le chocolat, le café, les produits laitiers, le fructose, les glucides);

  • après un épisode de gastroentérite;

  • une prolifération excessive de bactéries dans l'intestin grêle.

Symptômes et Complications

Parmi les symptômes du SCI, on retrouve :

  • des douleurs et crampes abdominales, qui peuvent être intermittentes ou prendre la forme d'une douleur sourde continue;

  • une constipation ou de la diarrhée, ou une alternance des deux;

  • le besoin urgent d'aller à la selle;

  • des flatulences (excès de gaz);

  • une sensation de ballonnement;

  • des changements dans les habitudes de défécation;

  • la présence de mucus dans les selles.

La présence de sang dans les selles n'est jamais un symptôme du SCI. Les personnes qui ont du sang dans les selles, des douleurs constantes ou de la fièvre doivent voir un médecin. Pour d'autres causes possibles de ces symptômes, référez-vous à nos fiches de renseignements sur la maladie de Crohn, la colite ulcéreuse et les hémorroïdes.

Diagnostic

Le médecin s'informera de vos antécédents médicaux et procédera à un examen physique, notant les signaux d'alarme tels que fièvre, saignements ou perte de poids importante, qui pourraient être causés par quelque chose de plus sérieux.

Pour examiner l'intérieur du côlon, on peut procéder à une endoscopie de la partie basse du côlon - avec un tube muni d'une caméra - en particulier chez les patients plus âgés. Quelquefois le médecin demande une échographie abdominale ou une radiographie de l'intestin.

Traitement et Prévention

Les personnes atteintes du SCI sont habituellement capables de gérer leurs symptômes en effectuant des ajustements à leur mode de vie. Un régime alimentaire sain peut atténuer les symptômes. Certaines personnes trouvent que le régime alimentaire suivant recommandé par le Guide alimentaire canadien est utile. La consommation de fibres alimentaires, que l'on trouve dans les pains et les céréales de grains entiers, les fèves, les fruits et les légumes, empêche les selles de trop se dessécher et favorise un transit régulier dans le côlon. Au début, l'adoption d'un régime à haute teneur en fibres peut causer des ballonnements et des gaz, mais cela disparaît au bout de quelques semaines; il est également possible d'atténuer ces malaises en changeant graduellement la quantité de fibres dans le régime alimentaire. Il faut également boire beaucoup, en particulier de l'eau, pour prévenir ou réduire la constipation. D'autres personnes trouvent que le fait d'éviter certains aliments peut atténuer leurs symptômes. Pour diminuer les crampes et la diarrhée, il est recommandé d'opter pour de petits repas plus fréquents.

Comme le stress peut provoquer l'apparition des symptômes du SCI, il est important de savoir le gérer au mieux. On recommande souvent de pratiquer des exercices physiques en même temps que des exercices de relaxation (la méditation, par exemple). Votre médecin pourrait aussi vous suggérer de parler avec un conseiller pour apprendre à mieux composer avec le SCI. Si l'anxiété exacerbe vos symptômes, demandez à votre médecin comment mieux faire face à votre affection.

Le traitement médicamenteux du SCI ne vise que les symptômes. Des médicaments sont disponibles pour ralentir le transit des aliments dans le tube digestif, et pour contrôler la diarrhée. Les laxatifs sont parfois utiles dans les cas de constipation tenace, mais il est préférable de ne pas s'en rendre dépendant pour obtenir des selles régulières. Les médicaments antidiarrhéiques (par ex. le lopéramide) peuvent aider les personnes dont l'un des symptômes principaux est la diarrhée. Plusieurs autres médicaments sont disponibles et votre médecin peut en discuter avec vous.

Les probiotiques sont des bactéries qui vivent normalement dans les intestins et que l'on retrouve dans certains aliments; on les considère donc comme de « bonnes » bactéries. Certaines études suggèrent que le SCI pourrait être causé par un déséquilibre des bonnes bactéries présentes dans les intestins. Les probiotiques peuvent aider à atténuer les symptômes ressentis par les personnes atteintes du SCI en rétablissant cet équilibre. D'autres recherches sur l'utilisation des probiotiques pour le traitement des personnes atteintes du SCI doivent toutefois être menées.

*Tous les médicaments ont à la fois une dénomination commune (un nom générique) et un nom de marque ou marque. La marque est l'appellation qu'un fabricant choisit pour son produit (par ex. Tylenol®). Le nom générique est le nom du médicament en médecine (par ex. l'acétaminophène). Un médicament peut porter plusieurs noms de marque, mais il ne possède qu'un seul nom générique. Cet article répertorie les médicaments par leur nom générique. Pour obtenir des renseignements sur un médicament donné, consultez notre base de données sur les médicaments. Pour de plus amples renseignements sur les noms de marque, consultez votre médecin ou un pharmacien.

Tous les contenus sont la propriété de MediResource Inc. 1996 – 2019. Conditions d’utilisation. Les contenus présents ne sont destinés qu’à des fins d’information. Demandez toujours l’avis de votre médecin ou d’un autre professionnel de la santé qualifié sur des questions relatives à une affection médicale. Source : santecheznous.com/condition/getcondition/Syndrome-du-colon-irritable


OCCLUSION INTESTINALE

L’occlusion intestinale est un blocage qui empêche la nourriture ou un liquide de passer à travers l’intestin grêle ou le gros intestin (côlon).

L’occlusion intestinale peut être provoquée par des bandes de tissu fibreux situés dans l’abdomen (aussi appelés adhérences) qui se sont formés suite à une chirurgie ou par des pochettes enflammées ou infectées appelées « diverticulite », des hernies ou des tumeurs.

Sans traitement, la partie de l’intestin touchée par l’occlusion intestinale peut mourir, ce qui peut entraîner de graves problèmes. Cependant, avec des soins médicaux rapides, une occlusion intestinale peut être guérie avec succès.

Symptômes d’une occlusion intestinale

Les signes et symptômes caractéristiques d’une occlusion intestinale sont :

  • Des crampes abdominales intermittentes

  • Des nausées

  • Des vomissements

  • De la diarrhée

  • De la constipation

  • L’incapacité de déféquer (aller à la selle)

  • l'incapacité de dégager des gaz

  • Le gonflement de l’abdomen (distension)

Consultation médicale pour une occlusion intestinale

En raison des complications graves qui peuvent se développer avec une occlusion intestinale, consultez immédiatement un médecin si vous avez des douleurs abdominales sévères ou d'autres symptômes caractéristiques d’une occlusion intestinale.

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Causes d’une occlusion intestinale et obstruction mécanique de l’intestin grêle

Les causes habituelles de l’obstruction mécanique de l’intestin grêle sont :

  • Une adhérence intestinale, qui est une bande de tissu fibreux située dans la cavité abdominale et qui s’est formée après une chirurgie abdominale ou pelvienne

  • Une hernie intestinale

  • Une tumeur de l’intestin grêle

  • Une maladie inflammatoire de l'intestin telle que la maladie de Crohn

  • Une torsion de l'intestin (volvulus)

  • Une invagination intestinale

Occlusion intestinale et obstruction mécanique du côlon

Une obstruction mécanique est beaucoup moins fréquente dans le côlon. Pour autant, voici les causes possibles :

  • Un cancer du côlon

  • Une diverticulite, qui est une affection dans laquelle de petites poches bombées (diverticules) situées dans le tube digestif s’enflamment ou s’infectent

  • Une torsion du côlon (volvulus)

  • Des selles impactées

  • Un rétrécissement du côlon causé par une inflammation et une cicatrisation (sténose)

Occlusion intestinale et l’iléus paralytique

L’iléus paralytique peut causer des signes et des symptômes d'occlusion intestinale mais n'implique pas forcément un blocage physique.

Lors d’un iléus paralytique, les problèmes musculaires ou nerveux perturbent les contractions musculaires coordonnées de l'intestin, ralentissant ou arrêtant alors la circulation des denrées alimentaires et des fluides à travers le système digestif.

L’iléus paralytique peut affecter n'importe quelle partie de l'intestin. Ses causes peuvent être :

  • Une chirurgie abdominale

  • Une chirurgie pelvienne

  • Une infection

  • Certains médicaments, notamment les antidépresseurs et analgésiques qui affectent les muscles et les nerfs

  • Des troubles musculaires et nerveux, comme la maladie de Parkinson

Quels sont les facteurs de risque d’une occlusion intestinale ?

Voici quelques exemples de maladies et affections qui peuvent augmenter le risque d’occlusion intestinale :

  • Une chirurgie abdominale ou pelvienne qui provoque souvent des adhérences

  • La maladie de Crohn qui peut causer un épaississement des parois intestinales, rétrécissant ainsi le passage des aliments et des liquides

  • Un cancer dans l’abdomen, surtout à la suite d’une chirurgie d’ablation d’une tumeur abdominale ou une radiothérapie

Complications liées à une occlusion intestinale

Si elle n’est pas traitée, l’occlusion intestinale peut causer de graves complications potentiellement mortelles, y compris :

La mort de tissus intestinaux

Une occlusion intestinale peut couper l'approvisionnement en sang à une partie de l’intestin. Le manque de sang provoque alors la mort d’une partie de la paroi intestinale. La mort des tissus peut entraîner ainsi une déchirure (perforation) de la paroi intestinale, ce qui peut conduire à une grave infection.

Une infection

La péritonite est le terme médical utilisé pour définir une infection abdominale. Il s’agit d’une infection potentiellement mortelle qui nécessite une attention médicale immédiate et même chirurgicale.

Rendez-vous chez un médecin pour une occlusion intestinale

L'occlusion intestinale doit généralement être considérée comme une urgence médicale. En conséquence, vous ne devez pas perdre de temps pour prendre rendez-vous chez un médecin.

Faites une liste des signes et des symptômes que vous ressentez afin que vous puissiez mieux répondre aux questions de votre médecin, telles que :

  • Quand avez-vous commencé à ressentir des douleurs abdominales ou d'autres symptômes ?

  • Avez-vous déjà ressenti ces symptômes avant ou est-ce la première fois ?

  • Est-ce que votre douleur est continue ?

  • Avez-vous des nausées, des vomissements, de la fièvre, du sang dans vos selles, de la diarrhée ou une constipation ?

  • Avez-vous subi une intervention chirurgicale au niveau de votre ventre ?

  • Avez-vous eu une radiothérapie à l'abdomen ?

  • La mise en place d’une intraveineuse (IV) dans une veine du bras du patient

  • La mise en place d’une sonde nasogastrique (NG) par le nez jusqu’à l’estomac afin d’aspirer l’air et le liquide, dans le but de soulager le gonflement abdominal

  • La mise en place d’un tube mince et flexible appelé cathéter dans la vessie, afin de récupérer l’urine pour d’éventuelles analyses

Diagnostiquer une occlusion intestinale

Les tests et analyses habituellement effectués pour diagnostiquer une occlusion intestinale sont :

Occlusion intestinale et examen physique

Le médecin interroge le patient sur ses antécédents médicaux et ses symptômes. Il devra également faire un examen physique afin d’évaluer la situation thérapeutique du patient.

Le médecin peut soupçonner une obstruction intestinale si le ventre du patient est gonflé ou s’il y a une protubérance au niveau de son abdomen. Il peut également sonder les bruits intestinaux avec un stéthoscope.

Occlusion intestinale et examens d'imagerie

Pour confirmer un diagnostic d'occlusion intestinale, votre médecin peut recommander une radiographie abdominale ou un scanner. Ces essais vont également aider le médecin à déterminer si l'occlusion intestinale est un iléus paralytique ou une obstruction mécanique et si l'obstruction est partielle ou complète.

Traitement chirurgical et médicaments contre l’occlusion intestinale

Le traitement de l'occlusion intestinale dépend de sa cause, mais nécessite généralement une hospitalisation.

Une hospitalisation pour stabiliser l’état du patient

Lorsque le patient arrive à l'hôpital, les médecins vont d'abord tout faire pour le stabiliser afin qu’il puisse suivre un traitement. Ce processus peut être :

Traitement d'une obstruction mécanique partielle

Si le patient a une obstruction mécanique dans laquelle un peu de nourriture et un peu de liquide peut encore passer (obstruction partielle), le patient peut ne pas avoir besoin d'un traitement supplémentaire après avoir été stabilisé.

Le médecin pourra alors recommander un régime spécial à faible teneur en fibres qui est plus facile à supporter pour un intestin partiellement bloqué.

Si l'occlusion intestinale ne disparait pas d’elle-même, le patient pourra alors avoir besoin d’une intervention chirurgicale pour la soulager.

Traitement d'une obstruction mécanique complète

Si rien ne peut passer à travers l’intestin du patient, ce dernier aura besoin d’une chirurgie afin de soulager l'occlusion intestinale.

La procédure médicale dépendra alors de la cause de l'occlusion intestinale et de la partie de l’intestin touchée. La chirurgie consistera généralement à enlever l'obstruction ainsi que toute la partie de l’intestin qui est morte ou endommagée.

Par ailleurs, le médecin pourra recommander de traiter l'occlusion intestinale avec un stent métallique auto-expansible. Le tube en treillis métallique est alors inséré dans le côlon du patient par l’intermédiaire d’un endoscope à travers la bouche. Il obligera ainsi le côlon à s’ouvrir afin de réduire l'obstruction. Les stents sont généralement utilisés pour traiter les personnes atteintes d'un cancer du côlon ou de fournir un soulagement temporaire pour les personnes qui sont exposées à un risque élevé de chirurgie d'urgence.

Traitement de l'iléus paralytique

Si le médecin juge que les signes et les symptômes de l’occlusion intestinale est causée par un iléus paralytique, il peut choisir de retenir le patient à l’hôpital pendant un jour ou deux afin de surveiller son état de santé.

Souvent, l’iléus paralytique est une affection temporaire qui s'améliore d'elle-même.

Si l’iléus paralytique ne s'améliore pas en quelques jours, le médecin peut prescrire un médicament qui provoque des contractions musculaires et qui peut aider la nourriture et les fluides à traverser les intestins.

Si l’iléus paralytique est causé par une maladie ou un médicament, le médecin traitera la maladie sous-jacente ou décidera d’arrêter la prise du médicament responsable de l’iléus paralytique.

Les informations données sur ce site ne sauraient engager l’auteur et ne sont données qu’à titre informatif. Aussi, consultez un professionnel de la santé pour toute question concernant une occlusion intestinale

Source : pole santé

© 2023 par Jean Tessier Photographe. Créé avec Wix.com
 

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